Citoyen-ne-s, la préservation de notre planète ne se fera pas sans vous !

Forum à Genève

Lundi, départ à Grenoble pour rejoindre en train Genève afin de participer au forum organisé par Objectif Sciences International, association organisant des séjours scientifiques en montagne.

Des jeunes présentent leur projet de recherche sur les chenilles

20 secondes

Arrivé en gare, 20 secondes que le premier train pour Genève était parti… bon histoire de ne pas attendre le prochain train de la ligne Grenoble-Genève partant 4h plus tard… j’opte pour le prochain train pour rejoindre Genève, à savoir un train avec une correspondance à Lyon, faisant doubler le temps de trajet, mais permettant de travailler 2 fois plus dans le train 🙂

Erreur monumentale !

Retardé par 3 perturbations de trafic, avant l’arrivée en gare de Lyon-Part-Dieu, en gare de Lyon-Part-Dieu (où la correspondance pour Genève ne nous a bien sûr pas attendus), c’est donc après 8h de trajet et surtout d’attentes que je rejoins la capitale Genevoise.

Conférences internationales pour l’environnement et protéger notre bonne vieille Terre

Le forum OSI Geneva Forum qui a lieu à l’ONU, est composé de plusieurs conférences internationales autour des sciences, mais aussi de l’environnement :

• Annual International Conference on Inclusive Pedagogy, Travel and Tourism for Peace and Development(ça, c’est pour moi 😉
• Annual International Conference on Right of Natue for Peace and Development (ça, c’est encore pour moi, car les montagnes n’ont pas grand monde pour défendre leurs droits en dehors des montagnards)

Au passage, l’arrivée dans l’antre de l’ONU laisse un goût amer : il faut passer un véritable poste frontière entre Genève et le monde onusien, pour une organisation censée bâtir la paix, dresser des barrières peut surprendre ! (mais il est vrai que la sécurité doit primer sur tout dans notre monde)

Un certain nombre de membres d’ONG venant des 4 coins de la planète ont fait le déplacement pour y participer et montrer leurs contributions à ces enjeux majeurs.

Après les exposés dévoilant des projets innovants et des pensées d’avenir viennent le temps des questions et débats en groupe.

20 secondes de réflexion, c’est aussi le temps qu’il fallu  pour constater (surtout pour les plus jeunes d’entre nous) que oui, les beaux discours, c’est bien, mais qu’il faut agir maintenant. Pas besoin de refaire l’historique des négociations environnementales au niveau international pour démontrer que les débats depuis cette fois plus de 30 ans n’ont pas apportés de grandes avancées en la matière.

Que pouvons-nous faire, nous, simples citoyens ?

En effet, peut-on encore attendre des prouesses de la part de nos décideurs politiques ? de la part des multinationales qui s’accaparent les richesses de notre Terre et exploitent les plus pauvres ?

Les citoyens ont du pouvoir, dans leurs vies, dans leurs travails, ils peuvent choisir d’agir pour développer une autre société plus humaine, plus écologique, plus sociale… (voir le film Demain, par exemple) mais ça ne fait pas tout, car les choix radicaux de nos dirigeants impactent profondément la manière dont tourne le monde (le pétrole qui est extrait, les forêts rasées, les automobiles qui déversent leurs polluants,…)

De ce dur constat, les citoyens devraient en avoir véritablement conscience, mais pour exiger un changement radical de ces politiques, y a-t-il d’autres solutions que de faire partir ceux, nos politiques, qui se refusent à toute évolution et continuent à nous envoyer droit dans le mur ?

Pour finir, il est regrettable que les états ne participent pas à ce genre de débats et ne puissent être interpellés sur leurs responsabilités…

3 jours plus tard, je retourne donc en 2h20 montre en main à Grenoble, métropole en pic pollution depuis plus de 10 jours… malgré une certaine volonté des autorités locales de se préoccuper des enjeux environnementaux.

Que faire ?

Bon, quand on sait que le nouveau président des Etats-Unis vient de nommer des pétroliers et des climato-septiques pour s’occuper des questions d’environnement, on se le demande encore plus !

Les toilettes de l’ONU