Découvrir Gavarnie depuis la vallée du Louron
Une belle petite virée avant de quitter les hautes-pyrénées
Jour 1 : Du Louron à Néouvielle
Après 3 jours de fièvre, ça va enfin mieux 🙂 et je pars tardivement à vélo pour rejoindre le refuge de Campana ;
Après la montée à vélo, j’arrive pour l’heure du repas après une belle rando et un final avec de beaux lacs et un environnement typique de Néouvielle.
Vu que j’ai décalé ma réservation pour la nuit, j’ai droit au marabout le dortoir étant plein, ce ne sera pas ma meilleure nuit sous une toile qui prend l’humidité…(je regrette les yourtes CAF des Alpes ou même ma simple bâche)
On prend l’apéro avec 2 gars du coin sympas au milieu d’une ribambelle de gamins plein d’énergies jusque la tombée de la nuit.
Jour 2 : Après Néouvielle, en selle pour Gavarnie par le Tourmalet
Départ pour une jolie boucle par la Hourquette Nère qu’on m’a conseillé. C’est magnifique en effet !
Je croise des bouquetins à la Hourquette et la descente file bien si bien que j’arrive peu après la pause repas à la route du Tourmalet.
Pas foule de voiture pour faire du stop à cette heure, mais j’en trouve une première qui me mène en haut du col, puis un peu après une seconde voiture pour récupérer le vélo. Bien que j’ai mis mon vélo accroché sur un arbre en forêt un peu à l’écart du GR, quelqu’un a visité ma sacoche et l’a abimé en l’ouvrant.
Montée du Tourmalet, ça roule plus ou moins fort mais juste avant d’arriver à la Mongie, mon dérailleur fait des siennes et je peine à passer plateau et vitesse. Après 5 min, j’en suis quitte pour mettre tant bien que mal la chaine sur une vitesse manuellement. Au sommet du col, je suis dans les nuages, dommage, on repassera pour la vue.
Dans la descente ça se dégage et je rejoins Luz pour un petit ravito et reprendre des forces afin de rallier Gavarnie. Une foule de voitures quasi ininterrompue redescend de Gavarnie, bonjour la qualité de l’air…(heureusement pas grand monde dans mon sens)
J’accroche mon vélo au bout de la route de Gavarnie (sur l’espace poubelle histoire qu’il ne soit pas trop visible) et rejoint la cabane de Pailla où 2 autres randonneurs y passent aussi la nuit ; 2 alpinistes sont aussi censés rentrer (d’après un message qu’ils ont laissé) après avoir fait les Astazou mais on ne les verra pas, sans doute se sont-ils arrêtés au refuge plus haut…
Jour 3 : Gavarnie, le cirque, la Brèche de Roland
Lever plutôt matinal, je vois le soleil éclairer la Brèche de Roland
Le sentier pour rejoindre le cirque de Gavarnie ressemble à s’y méprendre à un itinéraire typique de Chartreuse le long de falaises calcaires.
J’arrive dans le cirque à 8h45, et alors que je pensais trouver du monde pour le gravir, je me retrouve seul dans le cirque ! Ses falaises et cascades sont réellement impressionnantes. Je passe par le sentier des Echelles de Sarradet (mais où sont passées les échelles ;), un parcours un peu technique et assez raide à travers une brèche et où il faut être vigileant, mais sans difficulté majeure. L’arrivée au refuge est plus tranquille mais sous les coups des marteau-piqueurs car il est en rénovation.Je file donc à la Brèche de Roland qui est déjà prise d’assaut par des hordes de touristes partis par l’itinéraire le plus court. Il faut franchir un bon névé persistant mais je ne suis pas le plus mal chaussé et le sentier est damé donc ça passe bien.
Vue sur l’Espagne même si ça se couvre. Je poursuis pour le sommet du Taillon par un sentier qui longe la falaise puis finit en pierrier : beau point de vue idéal pour la pause repas.
Descente à un bon rythme en profitant du névé pour quelques glissades et se rafraîchir.
Retour sur Gavarnie et son affluence, je repars vite rejoindre mon prochain cirque.
Il est déjà tard et les nuages sont accrochés si bien que la montée à la cabane parait un peu longue, vivement le repas… d’autant que je ne suis pas certain de la possibilité d’y dormir. J’ai de la chance, la cabane, entourée par les vaches, est parfaite, même si je choisis d’entrer par la fenêtre car la porte a du mal à s’ouvrir.
Jour 4 : Le cirque de Troumouse
Lever matinal, je fais le tour du cirque désert (hormis les vaches), parsemé de rochers calcaires et d’une cabane bien camouflée. Le cirque est imposant, sans doute un des plus grands des Pyrénées. Il me reste à redescendre, heureusement, un chemin permet de couper la route touristique.
A Héas, je fais une pause à l’auberge pour recharger mon téléphone, boisson et petite glace. Les pyrénéens qui tiennent le gite sont connaisseurs de la vallée de l’Ubaye, ils travaillaient avant au refuge de Maljasset, le monde est petit!
Je file ensuite sur Cauterets pour une étape spéciale : je dois acheter un petit ordinateur repéré sur le Bon Coin : en bon état pour un prix modique, la pochette de transport est même fournie et il tourne sous Xp 🙂
Je pars en recherche d’un camping et je finis au camping du GR10 pensant que c’est un camping de randonneurs. Pas vraiment en fait mais y a la douche et le wifi.
Jour 5 : Retour en vélo train par Lourdes
Départ à vélo sous un temps gris. Je découvre l’existence de la Voie Verte qui me permet de rejoindre Lourdes tranquillement en empruntant le parcours d’une ancienne voie ferrée, comme quoi, même si les suppressions de lignes de trains ne sont pas très positives pour la mobilité douce, cette fois, ça fait des heureux !
J’embarque à Lourdes sans devoir porter mon vélo dans des escaliers et me retrouve avec un autre cyclorandonneur (qui part faire le canal du Midi) dans un compartiment sans place pour vélos. Après information des contrôleurs, il y en aurait un mais à l’autre bout du train, trop tard !
J’en termine avec une dernière portion à vélo de Lannemezan à Adervielle avec un ravito à Arreau. Content d’en finir même si cela sonne l’heure de ma dernière aventure dans les Pyrénées pour cet été. On reviendra !