Voici quelque jours que je suis arrivé dans les montagnes ; stéphane m’avait rejoins sur Delhi pour faire un peu de marketing et communication auprès d’agences de voyages et de groupes d’expatriés. Ensuite on est allé chez la famille d’Emma, la femme de Stéphane, qui habite en zone rurale et un peu montagneuse déjà. J’y ai découvert la cuisine indienne authentique  avec les chapatis (pains) maison cuisinés dans le feu de la cheminée, de bons légumes (les poivrons notamment),… La maison correspond aux maisons indiennes que l’on construit maintenant à savoir en béton (et briques généralement), leur ancienne maison étant en pierre mais ça ne se fait plus tellement. Partout dans les villes et les villages on voit beaucoup de maisons en constructions, ou des étages qui se rajoutent aux maisons déjà existantes (parfois il parait que ça s’écroule car il n’y a pas d’architecte ou d’ingénieur pour les dimensionner), c’est un des signes visibles du fort développement de l’inde (augmentation de la population et de la richesse relative de cette population)
Après quelques jours, on a donc rejoins la maison de stéphane, il a fallu 1 journée de route (enfin on n’est pas parti tôt dans la matinée il me semble) ; les vallées sont très grandes et leur accès peu faciles, il faut généralement contourner les montagnes par plusieurs vallées (on a ainsi contourné un petit bout de la chaine himalayenne pour accéder à la vallée par l’ouest), je comprends mieux maintenant l’appelation « vallée du bout du monde »!

La maison de stéphane :
Stéphane a fait construire sa maison il y a un peu plus d’un an, l’aménagement intérieur n’étant pas tout à fait terminé mais a tout autant voir plus de confort qu’une maison indienne moyenne.  (de l’eau (un peu d’eau chaude parfois avec un panneau solaire), du gaz, de l’électricité quand elle marche, un peu de chauffage quand on mange autour du poele)

Les animaux :
Autour de la maison, on voit souvent de nombreux singes dans les arbres ; ça pose parfois des problèmes, notamment on pense que ce sont eux qui ont cassé la ligne électrique qui alimente la maison : on a du la réparer, ça fonctionne à nouveau même si cette réparation a été fait à l’indienne et est assez rudimentaire (2 fils d’électricités qu’on met habituellement pour l’électricité intérieur de la maison)
On voit parfois aussi des rapaces voler autour de la maison.

Les montagnes :
Depuis mon poste de travail actuel, je vois  (bien au chaud derrière la vitre, enfin surtout quand je suis dans mon duvet), de beaux sommets enneigés en arrière plan, et des sommets plus proches plus ou moins saupoudrés suivant la météo ; je suis allé me balader une première fois en fin d’après midi voir le village (quelques maisons, une école), et sur un sentier en forêt. Ici, ce n’est plus l’inde surpeuplée et pleine de déchets, l’environnement est encore sauvage et préservé, j’ai juste croisé une villageaoise qui ramassait du bois .

L’électricité et internet :
Il y a des coupures d’électricités tous les jours et de manière fréquentes, c’est pourquoi stéphane a une batterie qui permet de stocker un peu d’énergie pour l’utiliser lorsque les pannes ne durent pas trop longtemps. L’électricité délivrée est variable : ce n’est pas toujours la même tension et intensité d’alimentation, il y a des tensions plus basses que le secteur mais aussi parfois des pics plus élevés de quelques centaines de volts, ce qui peut endommager des appareils électriques. (stéphane a par exemple son chargeur d’ordinateur qui a rendu l’âme hier)
La maison est raccordée à Internet mais là encore la connexion s’interrompt régulièrement, ça revient en général assez vite en ce moment, mais stéphane a eu une coupure de 3 semaines en début d’hiver suite à une tempete de neige.
Quand il n’y a ni électricité ni internet, reste l’option de descendre en voiture dans la vallée à Benjar, une petite ville.

A venir : la cuisine indienne et les poeles

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